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Tout le monde sait ce qu’est une otite… mettez m-en une dans chaque oreille et une semaine de congé maladie. Tout le monde sait à quel point c’est douloureux et ça vous donne une idée de l’état dans lequel je suis. Donc que fait cette pauvre petite bibliothécaire seule chez elle ? Elle lit. Ca tombe bien elle a de la réserve et décide d’attaquer par le dernier Christophe Grangé « Miserere », uniquement parce qu’il a de bonnes critiques, car je m’en suis lassée de Grangé. Bref… attaquons le vif du sujet, je lis, je lis…

C’est l’histoire d’un pauvre organiste qui est retrouvé mort dans une église. Mort très bizarre puisqu’elle semble naturelle et pourtant c’est un meurtre ! (j’ai jamais été bonne en critiques de livres !). L’inspecteur mène l’enquête pendant que je penche la tête à droite pour soulager l’oreille gauche et vis et versa et l’inspecteur continue son enquête. Et voilà le médecin légiste qui entame son autopsie. Le rapport tombe et notre inspecteur écoute avec attention : « cet homme est mort d’une crise cardiaque causée par une douleur d’une incroyable intensité… on lui a percé les deux tympans en même temps avec des aiguilles à tricoter ! » QUOI mais c’est horrible ! ! ! Mais c’est pas possible de tomber sur un livre comme ça dans mon état, qui mieux que moi peut ressentir la douleur, le calvaire de ce pauvre homme…

J’ai refermé le livre aussi sec, et je vous assure que dès que j’aperçois la couverture je ressens des décharges électriques dans les oreilles… vade retro Satanas et laisse-moi en paix pendant ma convalescence ! ! ! Il ne manquait plus que ça… La cerise sur le gâteau !

Ariane

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