Cet album est un peu à part. Il s’agit en effet de milliers de sons, enregistrés à part par David Krakauer et Kathleen Tagg, qui ont ensuite été assemblés (on retrouve parfois 40 couches de sons), donnant un effet d’orchestre là où seuls deux instruments sont utilisés. Même les percussions que l’on croit entendre viennent du piano. Les deux artistes ont fait venir plusieurs autres compositeurs, tels qu’Emil Kroitor (« Moldavian Journey ») ou Kinan Azmeh (« November 22 », qui mérite un petit détour par sa version originale). Un album plein d’énergie, où le jazz et les musiques classique et du monde se fondent et où leurs différences s’effacent.
Eva - discothécaire à la médiathèque Simone de Beauvoir