Chaque nouvel album d'Enki Bilal est pour moi source de bonheur. J'aime son univers, son dessin et ce bleu qu'il mêle constamment à ses BDS.
Dans le 1er tome de sa nouvelle série "Bug", il nous plonge dans un monde cauchemardesque : un énorme bug a effacé toutes les données informatiques, quelles soient sauvegardées ou pas, de la planète. Plus d'Internet, plus d'accès à tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec un système informatique : banques, voitures, télévision... pour communiquer les médias ont recours aux vieilles ondes ertziennes. Gouvernements, scientifiques, informaticiens sont estomaqués et bien incapables de comprendre d'où vient ce bug.
Dans l'espace, Kameron Obb, seul survivant d'une expédition scientique, est semble-t-il le seul capable d'expliquer ce qu'il s'est passé. Soudain doté d'une connaissance infinie, il doit aussi composer avec un corps étranger, insérer à son insu. Sur Terre, il devient l'homme a trouver...

C'est difficile de parler en quelques mots de cette BD qui m'a transportée dans un monde à la fois familier et futuriste. Familier car je me rend bien compte à quel point Internet et les technologies en rapport ont pris de la place dans notre quotidien. Futuriste car ce monde dont parle Bilal nous projette dans une trentaine d'année... et semble fort plausible.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de textes explicatifs par moment mais c'est mon ressenti face à la BD en générale ou je préfère imaginer les conséquences qu'auraient ce genre de bug plutôt qu'on me les explique.
Au final, ce premier tome est captivant, audacieux et envoutant. Magnifique.

Maryjo  - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Bug T1 d' Enki Bilal - Casterman. Le Réserver ?*

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