Dans ce second tome, on retrouve notre ami Darius qui est de retour aux Etats-Unis. La vie est différente depuis son retour d'Iran. Il s'entend mieux avec son père, Sohrab est toujours son meilleur ami, il a même un petit ami, Landon, fils du patron de son salon de thé préféré où il fait un stage, des coéquipiers de foot.. tout va pour le mieux. Mais lorsque ses grands-mères (paternelles) débarquent il va commencer à douter de l'amour qu'elles lui portent, s'il est vraiment heureux dans son couple, si une carrière dans le thé est vraiment ce qu'il veut faire... Si on ajoute à cela l'étrange attitude de Sohrab à son égard il n'en faut pas plus à Darius pour que ses angoisses existentielles refassent surface et que la dépression pointe à nouveau le bout de son nez.

Abib Khoran à l'art et la manière d'aborder à nouveau le sujet de la dépression avec tact. Dans ce récit, on voit comment le père de Darius, Darius lui-même doivent lutter quotidiennement pour ne pas sombrer. L'auteur décrit très bien certaines situations difficiles où les mots font plus mal que des coups. Darius se pose des questions qu'on se pose tous un jour ou l'autre : qu'est-ce que le bonheur ? que faire si ce qu'on a voulu toute sa vie ne nous rend pas heureux une fois qu'on l'a ?
Malgré tout, c'est un roman plein d'espoir et réconfortant. A découvrir.

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