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Claire et Antoine se retrouvent dans la maison familiale suite au décès de leur père. Entourant leur mère, Ils attendent Paul, le cadet, un arrogant auteur de théâtre et de cinéma qui a rencontré le succès en révélant au public les failles de sa famille. Son père a mal le regard critique de son fils et a fini par ne plus souhaiter le voir. Mais les choses ne sont pas si simples et en cette veille d’enterrement les griefs et les rancœurs reviennent à la surface. Bien qu’ils aient grandi ensemble dans ce pavillon, ils n’ont pas le même avec les parents. L’écart d’âge n’explique pas tout. Les souvenirs d’enfance et l’interprétation des évènements sont différents. Qu’est-ce qui est du domaine du ressenti et de l’extrapolation ? Ce père, absent physiquement est omniprésent dans les conversations, tout tourne autour du comportement qu'il a eu pendant l'enfance de chacun, puis lors de ses derniers jours.
Une ambiance lourde et oppressante règne dans ce huis-clos familial où les incompréhensions et les jalousies éclatent au grand jour. La mort du père permet à chacun de faire le bilan sur le chemin parcouru, sur les sacrifices et les illusions. Ils s’interrogent sur leur couple, sur l’adultère sur les enfants et sur le fait d’en vouloir ou pas et avec qui. Dans ce récit plein de délicatesse, d’amertume et de nostalgie, Olivier Adam aborde les questions du rapport à la famille et de la construction de soi.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Dessous les roses d’Olivier Adam – Flammarion. Le Réserver ?

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