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Pour la première fois, la formation professionnelle m’a conduite jusqu’à l’ENSSIB, école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. Cette école a pour mission de former les conservateurs et les bibliothécaires de l’état et des collectivités territoriales, les cadres des services de documentation et d’information scientifique et technique, et de développer la recherche en sciences de l’information, bibliothéconomie et histoire du livre.
Ce stage de 2 jours avait pour intitulé : Sociologie des pratiques culturelles, et connaissance des publics des bibliothèques. L’objectif était de faire le point sur les notions de public(s) et de non-public(s) des bibliothèques.
Ces deux jours ont débuté avec l’intervention de Jean-François Hersent, de la Direction du Livre et de Lecture. Il nous a présenté les résultats de l’enquête menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) en 2005 à la demande du ministère de la culture et de la communication. A retenir de cette étude : la médiathèque municipale a aujourd’hui l’image d’un lieu culturel familier, dans la proximité immédiate du lieu de résidence. Si l’effort de modernisation des bibliothèques municipales se poursuit au même rythme, la fréquentation régulière pourrait concerner 50% des français à l’horizon 2010, ce qui permettrait à la France de rattraper son retard sur des pays plus avancés, comme la Grande Bretagne et les pays scandinaves. Plutôt rassurant d’apprendre qu’à l’heure d’internet, l’attrait pour le livre ne faiblit pas.

Romuald Ripon, de la bibliothèque nationale de France à Paris (Délégation à la stratégie), est brillamment intervenu sur la diversification des publics à la BNF à travers les expériences de gratuité d’accès et les résultats de l’enquête sur l’image et la notoriété de la BNF.

Mais l’intervention qui le plus retenu mon attention est celle de Claude Poissenot, sociologue, Université de Nancy. Et pourtant, c’était la dernière, dernier jour, dernière heure, dernière intervention, mais c’est bien connu, on garde le meilleur pour la fin !!! A partir des chiffres de la DDL, il analyse ce qui dans les biblitohèques favorise ou défavorise la fréquentation de certaines catégories de public potentiel. Je ne vous raconterais pas son intervention, faites un p’tit tour sur les net, tout y est. Faisant référence à Bernard Lahire, dans la culture des individus, il reprend les notions de culture froide (La Culture, l’ascèse) et chaude(le divertissement, le loisir).
Aujourd’hui, les bibliothèques sont plus dans le froid, tendent parfois vers le tiède. Le nouveau modèle serait de permettre au froid et au chaud de cohabiter.

A poursuivre…

Odile

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