Quitte à être une légende, autant en être une vivante.

Tel est le leitmotiv de notre héros. Il a 17 ans, entre en seconde et livre dans son journal ses pensées les plus intimes. Il porte sur le monde qui l'entoure et sur son entourage un regard cynique et désabusé. Il a des avis tranchés sur tout et n'en démord pas, persuadé d'avoir toujours raison. Il veut tellement se démarquer, paraître unique qu'il ne réalise pas qu'il est un ado comme les autres.

J'ai bien aimé ce récit très peu "politiquement correct" : Arthus jette sur le papier des phrases et des pensées assassines.
Il n'épargne personne à commencer par lui-même. Il est drôle, touchant et même lorsqu'il met en avant son côté hautain et péremptoire.

J'ai trouvé le récit jubilatoire par moment. Quand on sait que l'auteur est tout jeune, on ne peut que passer outre les maladresses et les temps morts.

La fin m'a laissée une drôle d'impression malgré tout... à vous de vous faire une idée.


- Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Références:
Encore un jour sans massacre de Théo Diricq  - Pocket
Vous trouverez ce dans lesMédiathèques du Pays de Romans à la cote R DIR

 

11 notes :

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