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Dans un récit poignant, Nina Bouraoui raconte avec pudeur les dix derniers jours de son père, placé en soins palliatifs au centre Jeanne Garnier à Paris. Ce haut fonctionnaire né en Algérie est rongé par un cancer qui le diminue un peu plus chaque jour. En compagnie de sa famille, elle accompagne son père et exprime son impossibilité à accepter sa mort annoncée.
Elle évoque son passé, son amour pour elle et ce qu'il lui a apporté. Nous percevons l'admiration qu'elle lui portait, comment il fut un modèle pour elle. Elle le remercie de l'avoir comprise et encouragée dans sa vocation d'écrivaine.
Avec une écriture toute en finesse et une grande élégance, elle parvient à trouver les mots justes.
Cette émotion contenue m’a rappelé le récit « Inconsolable » d’Adèle van Reeth qui aborde à sa manière la question de la mort du père.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Grand seigneur de Nina BouraouiLattes. Le Réserver ?

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