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Le titre de cet ouvrage pourtant positif cache une histoire plutôt tragique, celle vécue par l’auteur qu’il va nous livrer par bribes à travers le destin de ses parents. Il raconte son enfance avec sa sœur, les belles années qu’ils ont ensemble. Puis la déchirure avec la mort de sa mère d’un cancer à l’âge de 39 ans. A quelques jours près, elle ne pourra pas habiter dans la maison de ses rêves que son mari par amour lui a construite de ses mains. Ce décès va laisser des traces, le père et ses enfants auront du mal à s’en remettre. Ils vont s’enfermer dans les non-dits et les attentes non exprimées. Maintenant qu’il est décédé à son tour, seul dans la maison familiale, Régis Franc fait part de ses regrets de ne jamais avoir su communiquer avec ce père, maçon, communiste et poète occitan.
A travers ce texte pudique mais fort émouvant, se dégage de ces souvenirs la mélancolie d’une période révolue. Le style de l’auteur est remarquable, ses phrases sont fluides et il change parfois de rythme rendant la lecture encore plus intense à l’image de ses sentiments.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Je vais bien de Régis Franc - Les Presses de la Cité. Le Réserver ?

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