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Bien que choyé par ses parents, Arthur est introverti, mal dans sa peau, silencieux et étranger au monde qui l’entoure. Il y a qu’un endroit où il se sent bien c’est à « la plage », une boite de nuit qui se situe à proximité de chez lui, en bord de Loire. Il va régulièrement fréquenter ce lieu de l’adolescence jusqu’à l’âge de 40 ans. La boule à facettes va devenir son monde. Dans ce lieu artificiel, hors du temps et au milieu de la foule, il va oublier la solitude qui lui pèse. Au fil des années et des rencontres sur la piste de danse, il va trouver un moyen d’exister. Qu’il s’agisse d’amours fugaces ou d’amitiés violentes, il va tirer de ces expériences une force mais aussi une dépendance.
Victor Jestin nous conduit à travers une galerie de portraits dans une plongée vertigineuse dans le monde de la nuit et au plus près de l’intimité d’un homme en quête d’amour et de reconnaissance. A partir des fêlures d’Arthur, l’auteur porte avec une écriture sobre et nerveuse un regard lucide sur la masculinité. Il y a trois ans Victor Jestin a publié son premier intitulé « La chaleur ». Le thème et l’écriture percutante ne m’avaient pas laissé indifférent et j’attendais avec impatience un nouveau récit de sa part. Je n’ai pas été déçu, au contraire…

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

L’homme qui danse de Victor Jestin – Flammarion. Le Réserver ?
La chaleur. Le Réserver ?

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