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Dos Santos est, dit-on en quatrième de couverture, « un des plus grands auteurs de thrillers érudits en Europe et aux États-Unis » ; j’approuve ces termes le désignant. Ce nouveau est un grand cru. J’ai beaucoup aimé en apprendre autant sur l’histoire de la Chine, depuis des millénaires, et sur le futur qu’elle dessine. Remontant à l’histoire du ba, il y a environ 2 500 ans, la période où est né le jeu de Go, dont la stratégie est expliquée, l’auteur nous fait voir le parallèle avec l’esprit qui anime le Parti communiste chinois encore actuellement. En découle le sort tragique et toujours actuel imposé aux ouïghours. Les enjeux sont très bien présentés. L’écrivain nous explique, à la fin du , le parallèle entre les personnages fictifs et les personnes qui ont cette histoire ; c’est très touchant. Comme on dit : l’histoire dépasse la fiction et, cette histoire, qui continue dans les faits, il faut en prendre conscience pour l’avenir, c’est très clair. Ainsi cette phrase, à la fin de La Femme au dragon rouge, quand l’historien-détective observant un pigeon réfléchit au sort du peuple ouïghour : « Des oiseaux libres, des hommes en cage. […] Quelque chose de terrifiant. » Tout est dit.*

Une suggestion de lecture proposée par un  de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques de ValenceRomansAgglo.

La Femme au dragon rouge
de José Rodrigues Dos Santos  - HC Editions. Le Réserver ?

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