La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette
Mots-clés : roman
L'auteure raconte/imagine la vie de sa grand-mère, Suzanne Meloche, première écrivaine automatiste, femme du peintre Marcel Barbeau. Suzanne décide un beau matin d'abandonner mari et jeunes enfants pour embrasser la vie, le refus global. C'est écrit au « tu », la narratrice interpelle l'absente, pour s'en approcher, la saisir, l'accueillir, l’inventer et à la fois, l'admonester. On y croise Borduas, Gauvreau, Pollock, Riopelle, New York, Saint-Jean-Baptiste de Rouville, le mouvement de libération des Noirs dans les Amériques et toute une bande de rebelles et de « garrocheux » de peinture, ça virevolte, éclabousse sur les toiles et sur les corps nus des filles. Intense traversée de l'Amérique, du désir, de la liberté « comme une nécessité extrême », de la folie et de l'abandon. De courtes phrases, des métaphores, lancées sur la page blanche, incisives, assassines, comme on jette avec fureur la peinture sur la toile.
Que demander de plus ? Lire.
Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.
La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette - Livre de Poche. Le Réserver ?
D'autres conseils de lectures sur notre portail
14 notes :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
Articles portant sur des thèmes similaires :
Les personnes qui aiment cet article aiment aussi :
Le prix des Irrésistibles 2017
Cet homme-là d' Eve de Castro
Utopies en ruine de La Vie d’artiste
H2G2 Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams
Parce que je déteste la Corée de Chang Kang-myoung
Une sale affaire de Marco Vichi
Imprimer | Commenter | Articlé publié par Médiathèque Monnaie le 01 Mai 17 |