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Pascale Robert-Diard est journaliste au Monde où elle est chroniqueuse judiciaire chargée des grandes affaires mais aussi du quotidien de la justice. Dans ses chroniques elle accorde une grande place à la psychologie. Pour elle, son travail est « d’assister à la construction d’une vérité judiciaire ». Et justement c’est de vérité dont il s’agit dans ce .
La première fois qu’Alice, avocate, rencontre la jeune Lisa, elle sort d’un procès qu’elle vient de perdre. Epuisée, elle laisse pourtant la jeune fille s’expliquer sur ce qui l’a conduite jusqu’à son cabinet. Lisa avait 15 ans lorsqu’elle a accusé un homme de viol. Condamné, l’homme qui a toujours clamé son innocence, purge sa peine. Mais Lisa a menti, elle n’a jamais été violée. Elle fait appel à Alice, une femme, pour la défendre car seule une femme peut comprendre les mécanismes qui ont conduit au mensonge. Même si Alice est partagée entre ses convictions et l’intérêt professionnel, elle comprend l’opportunité que peut avoir cette affaire sur sa carrière. Elle accepte.
Il y a beaucoup d’humanité dans le personnage d’Alice qui avant de voir un criminel en face d’elle voit l’enfant qu’il a été. Cela l’aide à comprendre et à accepter de défendre l’indéfendable. Chacun entre au tribunal avec sa vérité, celle qu’il croit juste.
A la justice ensuite de se saisir de cette vérité et de faire son travail dans un prétoire qui ressemble très souvent à une salle de spectacle.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

La petite menteuse de Pascale robert-Diard - L’Iconoclaste. Le Réserver ?

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