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On parle beaucoup de cette BD depuis sa sortie cela ne vous aura sans doute pas échappé. Manu Larcenet, excellent auteur de BD, a fait une adaptation magnifique du éponyme de Cormac McCarthy, prix Pulitzer en 2007.
A l'époque, le livre m'avait profondément marqué par sa noirceur, sa violence, l'once d'humanité qui persiste malgré tout. Je n'ai jamais vu le film par peur que les images soient insoutenables. Mais là, dès que j'ai vu les premières planches publiées j'ai su que je lirai la BD. Et je ne le regrette absolument pas car... oui c'est là aussi glauque, violent, inquiétant... mais Manu Larcenet a su transmettre tout un panel d'émotions, juste par un regard, un geste il raconte tout l'amour du père pour son fils. C'est un récit où la barbarie règne, il y a les méchants et les gentils et beaucoup plus des premiers que des seconds. Il y a une scène frappante, lorsqu'ils découvrent un point d'eau, ils en profitent pour se laver et lorsqu'ils ont enlevés toutes les couches de vêtements qui les protègent c'est... une grande claque que se prend le . Je ne vous en dis pas plus mais sachez qu'on ne ressort pas indemne de cette lecture. Pas de happy ending donc dans cette histoire, McCarty tout comme Larcenet vont jusqu'au bout de la noirceur qu'impose la situation. Malgré tout, les différents gris utilisés illuminent le récit.
C'est mon premier coup de cœur de l'année.

  - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

La route de Manu Larcenet - Dargaud. Le Réserver ?


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