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Dès les premières lignes, j’ai su que ce serait un des plus beaux livres que je lirais. Et c’est un des plus beaux livres que j’ai lu.
Un de ses enfants endormis, c’est Désirée l'oncle de l'auteur, héroïnomane mort du sida en 1987, contaminé après un partage de seringue. Une tragédie dont la famille s'est difficilement relevée.
Anthony Passeron croise deux récits : celui de l'apparition du sida dans sa famille et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains. Les chapitres consacrés aux chercheurs pour tenter d’identifier cette maladie et d’en enrayer la propagation sont passionnants. Ceux consacrés à sa famille sont émouvants, pudiques… Les deux niveaux de narration s’accordent à merveille.
Les pages se tournent, l'intérêt ne faiblit pas et se mêle à une réelle empathie envers ces destins fracassés.
C’est bouleversant et lumineux. Une manière de mettre, de remettre en lumière des milliers de Désiré.

- bibliothécaire à la Médiathèque  Monnaie

Les enfants endormis d’Anthony Passeron - Globe. Le Réserver ?

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