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L’intrigue dans les romans de cette auteure est importante, mais l’essentiel se trouve ailleurs à savoir dans le comportement du commissaire Guido Brunetti avec ses contemporains. Et tout particulièrement avec les femmes. C’est le cas ici : Paola, sa femme, et Chiara, sa fille ; Elettra, la secrétaire du bureau ; Claudia Griffoni, sa collègue. Et cette fois, vient s’ajouter Nieddu, capitaine à la Giudecca, la plus grande des îles de Venise. Et c’est sans compter les deux jeunes filles retrouvées inconscientes sur le quai de l’hôpital ainsi que… je ne vous en dis pas plus. Ce met en relief la rivalité entre Venise, représentée par Brunetti, et Naples, par Griffoni : chacune a ses particularités que ce soit des qualités ou des défauts. Comme chez Camilleri ainsi que chez plusieurs auteurs de polars, l’intérêt c’est de voir évoluer le personnage principal d’un à l’autre. Ici, c’est le trentième Brunetti pour Donna Leon. Le commissaire a muri et constate que ses contemporains ne s’améliorent pas avec le temps. La corruption est toujours aussi présente en Italie et le mieux qu’il puisse faire est de limiter les dégâts. Mais tout ça ne l’empêche pas de voir les bons côtés de la vie : sa femme, ses enfants, ses amis ou encore un café bien serré. À savourer lentement !

Une suggestion de lecture proposée par un  de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques de ValenceRomansAgglo.

Les masques éphémères de Donna Leon - Calmann-Lévy. Le Réserver ?

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