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Il s’agit du 32e de cette auteure pour le moins prolifique. Nothomb parle toujours un peu d’elle dans ses romans. Mais cette fois-ci, c’est nettement autobiographique. Elle nous raconte son enfance avec ses parents et sa soeur : ils ont fait le tour du monde, car son père était ambassadeur. D’un endroit à l’autre, elle observe les oiseaux qui la fascinent à un point tel qu’elle veut s’envoler comme eux. Constatant l’impossibilité d’y arriver, elle prend son envol d’une autre manière en devenant écrivaine. C’est également par l’écriture qu’elle va pouvoir surmonter les traumatismes qu’elle a subis durant son adolescence. Mais pourquoi ce titre ? Dans les différentes mythologies, le dieu psychopompe était chargé d’accompagner l’âme des défunts vers son lieu d’éternité. Après la mort de son père, Amélie Nothomb s’est entretenue avec lui durant toute une année d’une manière beaucoup plus satisfaisante que lorsqu’il était vivant. Elle l’a ainsi accompagné vers sa nouvelle destination.
Un déroutant, certes, mais qui mérite une lecture en douceur et, si vous le pouvez, accompagnée d’une agréable classique.

Une suggestion de lecture proposée par un  de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques de ValenceRomansAgglo.

Psychopompe de Amélie Nothomb - Albin Michel. Le Réserver ?

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