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« J’écris, comme tant d’autres femmes écrivains algériennes, avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie.
Assia Djebar, de son vrai nom Fatma-Zohra Imalhayène, est morte le vendredi 6 février. Elle est l'une des auteures les plus célèbres du Maghreb. Connue pour son engagement en faveur des droits des femmes. Première femme musulmane admise à l'Ecole normale supérieure de Paris (1955), après une khâgne au lycée Fénelon, elle est aussi la première personnalité du Maghreb élue à l'Académie française (2005), après l'avoir été à l'Académie royale de Belgique, en 1999.Figure majeure de la littérature maghrébine d'expression française, elle est l’auteure d’une vingtaine de romans, témoignages, recueils de poèmes, traduits dans une vingtaine de langues et élue à l'Acadé¬mie française, le 16 juin 2005.

La Femme sans sépulture cette femme c’est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparut deux ans plus tard, après son arrestation par l'armée française. Ce court récit se veut la biographie de cette femme, exceptionnelle et engagée pour l’indépendance de son pays.
C'est à un devoir de mémoire que tend ce livre à travers les témoignages qu’a recueilli l’auteure pour dresser le portrait de Zoulikha femme demeurée sans sépulture parce que disparue sans laisser de trace, comme toutes ces femmes qui furent actives pendant la guerre d’Algérie et ensuite reléguées dans l'oubli, en dépit d'une victoire pour laquelle elles avaient lutté aux côtés des hommes.

Les livres d'Assia Djebar ici

- bibliothécaire à la Médiathèque  Monnaie 

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