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Le corps de la ferme est d’un seul tenant. La famille se répartit selon les âges de la vie de part et d’autre du bâtiment et au milieu se trouvent celles autour de qui tout tourne : les bêtes, de belles vaches dont il faut prendre soin. Elles s’appellent par différents noms, ce sont d’ailleurs les seules à qui un nom sera donné. Les autres sont universels, ils sont le père, la mère, la petite, la mémé et le pépé…pourvu qu’ils aient dans leur chair l’amour des bêtes et de la terre. Car il s’agit de cela dans ce qui parfois fait écho aux romans de -Hélène Lafon. Chaque membre de la famille ne vit que pour les vaches et il en va ainsi de génération en génération, c’est ce qui fait sens pour eux. Peut-être certains auraient aimé quitter la ferme mais par respect pour les anciens, pour ne pas décevoir, ils sont restés. Il y a bien la petite qui en grandissant semble vouloir échapper à ce destin mais osera-t-elle ?
Magnifique premier de Marion Fayolle autour de ce qui fait cette identité de la terre, qui construit, qui fait chair et que l’on porte malgré tout lorsque la porte de la ferme se clôt définitivement.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Du même bois de Marion Fayolle - Gallimard. Le Réserver ?

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