Feux croisés : journal de la révolution syrienne
Samar Yazbek
Mots-clés : vecu
Vendredi de la Fierté, vendredi de la Fermeté, vendredi de la Persévérance, vendredi de la Colère .... En Syrie les manifestations se suivent et se ressemblent. Elles se terminent toujours de la même façon, dans un bain de sang., alors que le monde entier reste à regarder se contentant de condamner et d'appeler aux réformes. Samar Yazbek est une journaliste syrienne alaouite. Elle appartient à la même ethnie que Bachar Al-Assad et logiquement elle devrait soutenir le régime. Mais ce n'est pas le cas. Elle a vu trop d'horreurs commis par les chabbiha, les forces de sécurités du pouvoir. Samar participe aux rassemblements. Elle décrit ce qu'elle voit et elle rapporte ce que les gens lui racontent.. Elle se sert de la presse, de
face book , de son blog. Depuis mai 2011 la situation s' aggrave. Samar est harcelée, poursuivie, arrêtée. On l'emmène dans les prisons où les manifestants sont enfermés. Ils ont subi la torture. On lui fait voir pour qu'elle se taise, pour qu'elle fasse une déclaration à la télévision afin de soutenir le régime de Bachar. Même sa fille la supplie de faire ce que le pouvoir lui demande. Tous, dans sa famille, la renient et elle est considerée comme une traîtresse par la plupart des alaouites. Elle ne cède pas, mais ne peut plus sortir, ni écrire dans la presse, sa vie et celle de ses proches est désormais en réel danger.
A coups de calmants et de larmes elle tient un journal qui raconte le feuilleton de la mort d'un peuple martyrisé. Ses mots, l'aident à tenir bon, à affronter la peur. Voila ce que c'est ce livre. Ce n'est pas de la fiction.
face book , de son blog. Depuis mai 2011 la situation s' aggrave. Samar est harcelée, poursuivie, arrêtée. On l'emmène dans les prisons où les manifestants sont enfermés. Ils ont subi la torture. On lui fait voir pour qu'elle se taise, pour qu'elle fasse une déclaration à la télévision afin de soutenir le régime de Bachar. Même sa fille la supplie de faire ce que le pouvoir lui demande. Tous, dans sa famille, la renient et elle est considerée comme une traîtresse par la plupart des alaouites. Elle ne cède pas, mais ne peut plus sortir, ni écrire dans la presse, sa vie et celle de ses proches est désormais en réel danger.
A coups de calmants et de larmes elle tient un journal qui raconte le feuilleton de la mort d'un peuple martyrisé. Ses mots, l'aident à tenir bon, à affronter la peur. Voila ce que c'est ce livre. Ce n'est pas de la fiction.
Giulia - bibliothécaire à la médiathèque Monnaie
Références :
Feux croisés de Samar Yazbek - Buchet Chastel - Le réserver ?
Sur le même thème lire aussi Un taxi pour Benghazi
Consulter notre dossier sur les Révoltes Arabes
10 notes :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
Articles portant sur des thèmes similaires :
Les personnes qui aiment cet article aiment aussi :
Les courants fourbes du lac Tai
Dame de trèfle de Alexis Lecaye
Hantise de Michelle Jaffe
Un Eté à Cold Spring
Fuck you New York
Retour à l'essentiel de Jah Gaïa
Imprimer | Commenter | Articlé publié par Médiathèque Monnaie le 15 Nov. 12 |