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Il est itinérant, couche sous les ponts de Paris. Un homme d’honneur. Sa vie sera chamboulée lorsqu’il rencontre un bon diable qui lui prête 200 francs afin de lui permettre de profiter un peu de la vie. Une condition : il doit s’acquitter de sa dette en la remettant, au bénéfice de la petite sainte Thérèse de Lisieux, au prêtre qui officie à l’église de Sainte-Marie-des-Batignolles. De coups de chance en rencontres fortuites, il finira par s’extraire de son état d’homme de rien. Mais il ne sait pas, le pauvre, que les désirs sont comme des tonneaux de Danaïdes : sans fond. Il ne se doute même pas que c’est la Mort qu’il a croisée sous les ponts, qu’elle lui a frôlé l’épaule, comme dans la légende arabe de la mort à Samarcande. Rien ne sert de fuir la mort, elle vous a donné rendez-vous au lieu même où vous fuyez. Dans les bras de la petite Thérèse. Le dernier écrit de Joseph Roth. Amère ironie de la vie. 


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Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irresistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

 


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