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2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, de notre histoire. Entrée en guerre en 1914 aux cotés de l'Allemagne, l'Empire ottoman subit de graves revers militaires en 1915 face aux Russes. Le gouvernement Turc accuse la minorité arménienne d'être à l'origine de ces défaites, de troubler l'ordre public et de trahir le pays en voulant se joindre au Russe. Le gouvernement Turc va décider de leur déportation et de leur massacre entre avril 1915 et juillet 1916. En seize mois, les autorités turques provoquèrent la mort d’un peu plus d’un million d’Arméniens. C’est dans le contexte de la 1ère guerre mondiale, et du nationalisme turc qu’un peuple millénaire, les arméniens d’Anatolie, fut exterminé, donnant naissance au premier grand génocide de l’histoire. Comment un massacre d’une telle atrocité a-t-il put être mis en place et pourquoi ce fait est-il toujours nié par la Turquie ? Le génocide arménien constitue un tournant dans l’histoire de l’humanité. Car les populations civiles massacrées ne sont pas des populations civiles ennemies mais des sujets de l’Empire ottoman, qui ne constituaient pas une menace pour la sécurité de l’Empire. Tournant dans l’histoire du XXe siècle car ce génocide ouvre la voie aux génocides du XXème siècle. De nos jours, même si l’idée d’une éventuelle discussion avec l’Arménie progresse en Turquie, il semble toujours hors de question pour celle-ci de reconnaître l’existence d’un génocide des Arméniens.

Parce qu’ils sont arméniens de Pinar Selek

« Témoigner est une responsabilité ».
Que devient-on lorsqu’on oublie ?
On s’habitue au mal, écrit Pinar Selek, sociologue turque. Depuis des années elle se bat pour les minorités de son pays, les femmes, les kurdes, les Arméniens. Elle a connu la prison, la torture et, depuis 2009, l’exil. Dans cet essai, l’auteure s’attaque à une page noir de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue. Récit engagé sur le génocide arménien. Pinar Selek dévoile son cheminement personnel vers une sensibilisation à la cause arménienne. Elle évoque les lettres que lui adressait un anonyme et qui l’ont aidée à garder espoir pendant ses deux années d’emprisonnement dans une prison turque. Elle découvrira à sa libération qu’il s’agissait d’un sacristain arménien. Tissé de souvenirs et de rencontres, ce livre est un témoignage percutant.

- bibliothécaire à la Médiathèque  Monnaie

Parce qu’ils sont arméniens de Pinar Selek - Liana LeviLe Réserver ?

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