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Petite ville modèle d’Allemagne, Erlingen se trouve aux prises d’une menace invisible. Sa population est piégée. Toute la ville est coupée du reste du monde et
n’a aucun moyen de communiquer avec l’extérieur si ce n’est par le biais d’un pigeon voyageur. Elle attend le secours d’un train qui devrait emporter la population pour la mettre à l’abri des envahisseurs qui n’ont d’autre volonté que de la soumettre ou la tuer.
Seulement, ce train n’arrive pas, il est empêché par des problèmes techniques et climatiques (la neige, le manque de charbon, des rails en mauvais état…).
La chronique de cette ville est relatée par Ute Von Ebert, riche héritière industrielle qui a fait d’Erlingen ce qu’elle est aujourd’hui. Dans ces chroniques, Ute Von Ebert écrit à sa fille qui habite à Londres et lui raconte son quotidien, sa lutte pour alerter les  institutions politiques de la ville du danger que court la population. Son influence
n’est pas vaine. Sa situation lui assure une place dans le train, ce n’est pas le cas pour tous. Mais on n’en saura pas plus. Ute Von Ebert n’existe pas ou du moins n’existe plus.
Dans 2084, Boualem Sansal s’était largement inspiré de 1984 d’Orwell pour laisser
entrevoir ce que serait la société si les islamistes s’emparaient du pouvoir. Dans son
dernier , il se fait plus incisif. La métaphore ne suffit plus, il interpelle, accuse.
A lire.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir 

Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu de Boualem Sansal - Gallimard. Le Réserver ?

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