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L’auteur a construit ce émouvant à partir d’un fait divers tragique qui a eu lieu le 4 février 1912. Ce matin-là, devant une trentaine de badauds Franz Reichelt âgé de trente-trois ans va s’élancer du premier étage de la tour Eiffel pour tester son invention « un costume-parachute d’aviateur ». Conscient sans doute que son prototype ne parviendra pas à freiner sa chute, il va sauter quand même.
Pourquoi un tel entêtement ? Est-ce la présence des caméras qui va l’inciter à ne pas renoncer ? Qui était ce pionnier, ce fou volant touché par l’émulation collective et inventive du début du vingtième siècle ? Quelles motivations l’ont poussé à faire une telle folie : son histoire familiale, son sens de l’amitié, ses amours, l’appât du gain ou le rêve de gloire ?
C’est ce que l’auteur va tenter d’élucider tout en ajoutant en italique au fil du récit des révélations intimes concernant une amie disparue, une autre « envolée » qui est sans doute au cœur de ce projet littéraire.
Un premier tout en délicatesse, maîtrisé et sobre guidé par le souci de comprendre le sens de ces gestes fous.

bibliothécaire médiathèque Simone de Beauvoir

Les envolés d’Etienne Kern – Gallimard. Le Réserver ?

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