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Après les Je-sais-pas, les Je-sais-pas-pantoute : je ne sais pas du tout... Avec toute l'évolution récente du blog de Sarah-Maude Beauchesne, Les Fourchettes. La grande ville, Montréal de nuit, de jour, en vélo ou en voiture, ou en camping dans les jardins publics. Les rencontres, les chambres...
On est de plain pied avec une mutation considérable des manières de vivre, de plain pied avec le bouleversement générationnel. L'Amérique (et la chance qu'ici elle parle français, en tout cas assez français encore pour qu'on devine tout) sert de catalyseur d'accélérateur. Mais toujours cette maîtrise de la scène, du récit, de la tension entre les personnages.

Alors qu’est-ce que c’est, cette chose-langue? Évidemment qu’on sait pas. Ça fait mine de parler comme on parle entre nous quand on a 20 ou 25 ans et qu’on vit à Montréal. Ça parle d’affaires de cœur, ça parle de fringues et de maquillage, des musiques qu’on écoute et des bars qu’on fréquente. Surtout, ça parle de sexe, beaucoup de sexe. Mais ce n’est pas qu’un thème : c’est que l’écriture procède du corps, de la sensation, de feelings chaque fois plus forts et plus sourds que les mots, et qui par là même bousculent la parole. Le sexe, le corps, le charnel, par leur imperfection, leur mélange de beauté et de saleté, leur incontrôlable, virent la tête à l’envers, renversent la pensée, sont la folie, la déraison nécessaires à écrire.

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Source : bulletin publie.net

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