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Monia et Paul Herbet coulent des jours heureux sous le soleil marseillais avec leurs trois enfants, Célestin, Yseut et Rico. La famille reçoit un jour un courrier officiel leur demandant de se présenter à la préfecture. Avec un peu d’inquiétude, tous se rendent au rendez-vous. Ils sont accueillis par un fonctionnaire zélé qui leur demande de décliner leur véritable identité car oui, leur véritable nom n’est-il pas Herzberg plutôt que Herbert pour monsieur, Kadir et non pas Cadiou pour madame ? Même si Célestin a grandi avec les récits de ses grands-parents paternels fuyant les rafles cachés dans les bois, il était loin d’imaginer que ses grands parents avaient aussi dû abandonner leur nom. Par choix, pour se protéger ou pour mieux s’intégrer. Oui mais voilà, la France ne veut plus de ses métèques ! Une nuit, la famille Herbet est assassinée. Seul Célestin parvient à s’échapper. Il sait que désormais il doit fuir, se cacher comme ses grands-parents. Il n’est pas seul, ils sont des milliers à fuir en toute discrétion.
Difficile de ne pas voir dans ce , la fragilité de populations que l’identité, l’origine rend précaire. Après tout, il suffit de peu pour que de citoyens nous devenions des indésirables.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Les métèques de Denis Lachaud - Actes Sud. Le Réserver ?

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