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Le narrateur qui est âgé de 80 ans, comme Bernard Pivot, raconte non sans une bonne dose d’autodérision les affres du grand âge. Avec sa bande de jeunes octogénaires parisiens (les JOP), il décrit avec humour les défaillances du corps et de l’esprit. Les souffrances physiques et morales sont certes bien présentes dans ce récit mais elles sont contrebalancées par les petits bonheurs qui enchantent la vie de ces dynamiques et privilégiés séniors. Il fait par exemple l’éloge de la lenteur, le plaisir de prendre son temps pour le petit déjeuner…
Cette galerie de portraits des proches du narrateur est dépeinte avec tendresse. Nous percevons l’amitié et les affinités qui les unissent.
Tout est dit avec subtilité, lucidité, sincérité et sans tabou. J’ai aussi apprécié le regard critique et parfois désabusé porté sur notre société actuelle et son évolution. En ces moments difficiles que nous traversons où nous ne pouvons pas serrer les anciens dans nos bras, ce leur rend un bel hommage.

bibliothécaire médiathèque Simone de Beauvoir

…Mais la vie continue de Bernard PivotAlbin Michel. Le Réserver ?

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