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Le alterne jeunesse et âge mûr de l’auteur. C’est une autobiographie assez complaisante plutôt qu’un . JM Rouart, héros du livre, peut bien répéter qu’il a connu de nombreux et retentissants échecs, sa vie est tout de même remplie de belles réussites, notamment avec son élection à l’Académie Française, élection méritée par ailleurs, car il écrit magnifiquement bien. Habituellement le nous place en empathie avec un des héros. Ici, nous éprouvons aussi de la distanciation. Parce qu’un étudiant qui passe son temps à fréquenter les salons, les expos de peinture, à draguer les minettes à droite et à gauche, n’est tout de même pas monsieur Toulemonde comme il veut le laisser entendre, mais un dilettante aisé, un peu fils à papa sur les bords. Hors des aventures et émois du cœur de l’auteur, cet ouvrage, de lecture agréable, présente une riche galerie de portraits où ses amis, F. Nourissier, JF Deniau, FO Gisbert… et surtout celui qu’il nomme « l’enchanteur » : d’Ormesson, apparaissent sous un jour inédit et piquant. Le titre du provient d’un billet que D’Ormesson a envoyé à Rouart alors qu’il était gravement malade.

Bernard, des Lectures Irrésistibles. Organisé à la Médiathèque Simone de Beauvoir tous les premiers jeudis du mois à 16H. Une suggestion de lecture proposée au club des Irrésistibles du Réseau des Bilbiothèques Publiques de Montréal partenaire 
des Médiathèques du Pays de Romans.

Ne pars pas avant moi de Jean- Rouart - Gallimard. Le Réserver ?

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