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Près de 70 polaroïds. Lus à toute vitesse (mais chacun fera comme il veut). Et voilà que je ressors ébloui par l’expérience. La poésie comme je l’aime. Pas celle mal rimée qu’on cueille et foire en recueils. Non, celle qui parle aux yeux et révèle le monde devant lequel on passe, et que l’on ne voit pas. Richeux apparaît alors avec ses mots et, l’instant d’un instant, en une trentaine de lignes, elle saisit, révèle ce qui était là de détails, d’odeurs et de couleurs. C’était là et on ne le savait pas. Quelques lignes plus tard, l’éblouissement du flash passé, on jubile d’avoir tout vu. Dit comme ça, la réalité, même la plus crasse, laisse une larme.  La poésie, c’est ce qui est là, gratuit, inutile, pour personne mais que quelqu’un voit. Regardez cet arbre au milieu du jardin d’une maison parfaitement convenable, il a deux cordes et « comme personne n’a voulu se pendre, on en a fait une balançoire ».
Par bonheur, un enfant de 12 ans va en tomber. Je ne connais rien de plus beau.

François -
Membre des Lectures Irresistibles. Organisé à la Médiathèque Simone de Beauvoir tous les premiers jeudis du mois à 16H. Une suggestion de lecture proposée au club des Irrésistibles du Réseau des Bilbiothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

Polaroïds
de Marie Richeux - Sabine Wespieser. Le Réserver ?

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