Samedi 14 novembre de Vincent Villeminot
Mots-clés : romans_ados
Ce roman c'est l'histoire de Benjamin, Pierre et B. Mais c'est aussi l'histoire de Layla et Abdelkrim, de Ninon, Janusz, Max, Clara, Marie et tant d'autres. Pour chacun d'eux, le vendredi 13 novembre restera une date gravée dans le marbre. Car ce jour là, le monde a basculé.
D'abord pour Benjamin et Pierre, assis tranquillement à la terrasse d'un café pour fêter l'anniversaire du premier. Les balles du tueur faucheront Pierre, l'aîné. C'est B. qui quittera l'hôpital le lendemain matin. Lorsqu'il croisera le chemin d'un des assaillants, il le suivra. Pourquoi ? Il n'en sait rien. Il sait juste que c'est la seule chose à faire.
Ce roman m'a beaucoup touché. Vincent Villeminot orchestre son histoire avec maestria. Le ton, l'écriture sont justes. Il nous plonge dans les méandres des pensées de B. mais avec pudeur et neutralté.
A certains moments, les émotions denses et fortes ne m'ont pas permis de lire ce texte d'une seule traite. Il y a notamment un huit clos étouffant entre Abdelkrim, Layla et B. qui est heureusement allégé par des entractes bienvenus.
J'ai beaucoup aimé aussi la différenciation entre Benjamin et B. son alter ego, en colère, sombre et avide de vengeance.
Par contre, car il faut aussi dire ces choses là, il y a deux passages qui me laissent perplexe. Au début, cette rencontre avec l'assaillant et un peu trop cousue de fil blanc à mes yeux. Et puis, sans trop spolier l'histoire, je n'ai pas trouver très crédible cette histoire d'amour qui voit le jour vers la fin.
C'est un récit, au final, plutôt positif, dur soyez avertis mais optimiste. N'allez pas croire que c'est un texte de plus sur les attentats. C'est bien plus que ça. On y parle de pardon, et ce n'est pas un concept facile lorsqu'on souffre d'accepter de pardonner pour pouvoir continuer soi-même à vivre. Car entre la culpabilité d'être celui qui survit et la colère tout à fait normale qu'on ressent face à un tel drame, il est très difficile de ne pas y perdre son âme.
D'abord pour Benjamin et Pierre, assis tranquillement à la terrasse d'un café pour fêter l'anniversaire du premier. Les balles du tueur faucheront Pierre, l'aîné. C'est B. qui quittera l'hôpital le lendemain matin. Lorsqu'il croisera le chemin d'un des assaillants, il le suivra. Pourquoi ? Il n'en sait rien. Il sait juste que c'est la seule chose à faire.
Ce roman m'a beaucoup touché. Vincent Villeminot orchestre son histoire avec maestria. Le ton, l'écriture sont justes. Il nous plonge dans les méandres des pensées de B. mais avec pudeur et neutralté.
A certains moments, les émotions denses et fortes ne m'ont pas permis de lire ce texte d'une seule traite. Il y a notamment un huit clos étouffant entre Abdelkrim, Layla et B. qui est heureusement allégé par des entractes bienvenus.
J'ai beaucoup aimé aussi la différenciation entre Benjamin et B. son alter ego, en colère, sombre et avide de vengeance.
Par contre, car il faut aussi dire ces choses là, il y a deux passages qui me laissent perplexe. Au début, cette rencontre avec l'assaillant et un peu trop cousue de fil blanc à mes yeux. Et puis, sans trop spolier l'histoire, je n'ai pas trouver très crédible cette histoire d'amour qui voit le jour vers la fin.
C'est un récit, au final, plutôt positif, dur soyez avertis mais optimiste. N'allez pas croire que c'est un texte de plus sur les attentats. C'est bien plus que ça. On y parle de pardon, et ce n'est pas un concept facile lorsqu'on souffre d'accepter de pardonner pour pouvoir continuer soi-même à vivre. Car entre la culpabilité d'être celui qui survit et la colère tout à fait normale qu'on ressent face à un tel drame, il est très difficile de ne pas y perdre son âme.
Maryjo - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir
Samedi 14 novembre de Vincent Villeminot - Sarbacane. Le Réserver ?
D'autres conseils de lectures sur notre portail
Samedi 14 novembre - Vincent Villeminot - Sarbacane (Exprim')
10 notes :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
Articles portant sur des thèmes similaires :
Les personnes qui aiment cet article aiment aussi :
Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson
Heedjaaz de Hocine
Te laisser partir de Clare Mackintosh
Alasia de Vakia Stavrou
Une sale affaire de Marco Vichi
New Earth project de David Moitet
Imprimer | Commenter | Articlé publié par Médiathèque Monnaie le 26 Mai 17 |