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Marc Lambron a écrit ce texte en 1995, année de la mort de son frère Philippe. Il y livre l'insupportable douleur, le questionnement, le sentiment d'abandon qu'il a ressenti à ce moment-là. Avec énormément de pudeur, de dignité mais aussi de sensibilité, il rend hommage à ce frère mort à 33 ans.C'est un récit court dans lequel tout l'amour fraternel qu'il a eu pour son petit frère transparaît. J'ai été touché qu'il ne mette pas un nom sur la maladie qui va anéantir son frère. Mais Philippe souhaitait garder cela non pas secret par honte ou peur, mais uniquement par amour pour sa famille, ses amis. Nous sommes à une époque où le moindre soupçon d'être porteur ne serait-ce de ce virus, entraînait ostracisme, haine et violences en tout genre... Les proches subissaient, quand ils restaient auprès du malade, les foudres de ces ignorants plus prompts à bannir qu'à réfléchir. Ce met du baume au coeur bizarrement. C'est le témoignage d'un frère qui se retrouve fils unique sans jamais l'avoir voulu. Il ne donne pas de solution miracle pour affronter l'absence de l'autre. Il témoigne juste de son expérience, sans pathos, sans colère. C'est une ode d'amour à un frère trop tôt disparu.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

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