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Ce que j'ai le plus apprécié dans ce c'est qu'on ne sait rien sur les motiviations d'Annabelle avant quasiment la fin du livre. On sait juste que c'est une survivante. On sait juste qu'un homme est en cause.
Mais c'est tout. Quoi, quand, comment ??? je me suis torturée l'esprit pour tenter de le savoir. Malgré les indices saupoudrés de temps en temps je n'avais pas trouvé toute la solution à cette énigme. Et c'est tant mieux car il faut occuper le pour qu'il ne perde pas le fil tout au long des kilomètres avalés par Annabelle. 4300 kms en courant, quelque soit la route, le paysage, le temps... ça en fait des heures pour réfléchir, pour guérir...
Cette histoire de résilience, de culpabilité, de survie et d'amour filial et amical ça fait un bien fou. Au fur et à mesure des kms, on ne souhaite qu'une chose c'est que la peine et la colère qu'Annabelle transporte on les prenne sur nos épaules, pour la soulager, l'aider à avancer au propre comme au figuré.
Une très belle histoire qui résonne dans mon coeur.
  - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

A en perdre haleine
de Deb Caletti - PKJ. Le Réserver ?

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