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La narratrice est enceinte de 5 mois lorsqu’elle apprend que les attentats contre Charlie Hebdo ont eu lieu. Son monde de certitudes s’effondre. Cette quiétude, ce monde de valeurs n’existe plus. En quelques minutes, tout disparaît. Deux jours plus tard, c’est la prise d’otages de l’hyper casher qui se trouve non loin de chez elle. Quand cela va-t-il cesser ? Enfant, elle allait en famille chaque été dans la maison de ses grands-parents maternels à Nice. Havre de paix, d’odeurs, cette maison était un refuge, un endroit où elle se sentait protégée, où elle pouvait se reconstruire. Aujourd’hui c’est toujours dans cette maison qu’elle se sent heureuse, qu’elle retrouve des sons, des odeurs, des images de son enfance, des rires, des voix notamment celle de sa mère disparue. Or, voilà qu’il faut vendre cette maison. C’est un autre monde qui s’écroule, plus intime. Elle a cette sensation de son corps qui ne cesse de tomber, d’un corps qui n’a plus d’intégrité ; Pourtant il va falloir continuer, continuer pour ses filles et pour ce fils qui vient de naître. Il lui faut retrouver cette joie intérieure. Il lui faut faire le deuil : le deuil de ce monde perdu, le monde de ce refuge de l’enfance et surtout faire le deuil de sa mère. Très beau , émouvant.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

A la fin le silence
de Laurence Tardieu - Seuil. Le Réserver ?*

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