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Isaïe a fui l’Ouganda dont la guerre qui l’a opposé à la Tanzanie à la fin des années 70 a eu des répercussions au-delà des années 80. Il a trouvé refuge en Espagne alors qu’il n’avait que 16 ans. Depuis, il s’est peu à peu reconstruit malgré les marques sur son corps qui lui rappelle tout ce qu’il a et ce qu’il a perdu là-bas. Un jour, une vieille connaissance à lui passe la porte de son atelier de réparation de vélo. Cet homme du passé, Isaïe aurait aimé ne jamais le revoir. Il parvient à convaincre Isaïe de revenir dans son pays natal, lui qui s’était juré de ne jamais y retourner. Le visiteur insiste, d’ailleurs il lui confie qu’une personne chère à son cœur l’attend là-bas. Commence alors l’histoire d’Isaïe, de son frère Joël, de sa famille et de son pays. L’auteur fait des allers-retours entre présent (2014) et passé (années 80). On découvre l’ampleur du drame qu’a ce peuple ougandais et à travers lui Isaïe et Joël, symboles de ces enfants enlevés pour devenir enfants soldats.
Habituellement, Victor del Arbol est un auteur de policier dont les trames vous embarquent à travers l’Histoire, celle de l’Espagne principalement. Dans ce , il traverse la Méditerranée mais continue à nous happer par des histoires très bien écrites. J’ai beaucoup aimé.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

Avant les années terribles de Victor del Arbol - Actes Sud. Le Réserver ?

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