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Mahmoud Abu Srour et Maximilien Le Roy se sont rencontrés à l'occasion d'un atelier de dessin animé par le centre culturel du camp de réfugiés d'Aïda, en Palestine. Une amitié est née, et tout naturellement, Maximilien Le Roy a eu envie de raconter le quotidien de Mahmoud Abu Srour.
C'est un récit touchant. Mahmoud nous livre ses peines, ses joies, ses inquiétudes, ses révoltes, son pays, ses amis.. mais aussi, l'armée israélienne, le mur de séparation encore en cours de construction dans certains endroits, les attentats, les checkpoints, les arrestations arbitraires, les coups, les humiliations quotidiennes... sans fausse pudeur, sans haine, on assiste à sa vie, dans un pays occupé.
J'ai éprouvé beaucoup de tendresse pour Mahmoud. Des émotions fortes aussi, notamment lorsqu'on voit les affronts que subissent les palestiens tous les jours. Sans oublier aussi la terreur qui sévit de chaque côté. Pas facile de grandir dans un pays autant divisé. Les rêves de Mahmoud se heurtent au mur de séparation qui coupe en deux ce magnifique pays. L'armée d'occupation, les attentats
J'ai beaucoup moins accroché au dessin, que je trouve un peu trop grossier. Mais la qualité du scénario est telle qu'on en oublie le reste.

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 - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir
Références: Faire le mur de Maximilien Le Roy - Casterman 2010


Vous trouverez cette BD dans les Médiathèques du Pays de Romans à la cote BD LER



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