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Auteur du recueil de nouvelles De rouille et d’os (2005) Craig Davidson reprend les mêmes idées, mais dans un livre de 245 pages et avec plus de profondeur.
Les gladiateurs luttaient pour être des hommes libres, s’ils atteignaient la victoire, avec en prime, la notoriété et la richesse. Les jeux étaient, la plupart du temps, mortels.
Notre époque produit des hommes qui, en travaillant et en étudiant très fort, deviennent riches ; les autres ont souvent des emplois non valorisants, il ne reste que leur corps pour que, tels leurs très lointains ancêtres, des hommes qui devaient tuer pour manger (pas d’épicerie dans leur village) trouvent des manières d’être virils.
Craig Davidson explique très bien cette lutte : pour être un homme, sans avoir recours à la violence dans la maison ou dans les véhicules, il ne reste que les jeux violents ! Personnellement, tout ce qui est sport violent me répugne, mais le regard de Marion Cotillard dans le film de Audiard lorsqu’elle voit, pour la première fois, le combat à mains nues de son ami est magnifique. Cette violence reste gravée dans l’inconscient, l’homme la porte ainsi en lui toute sa vie et, malgré nos techniques modernes, nous avons encore besoin de rechercher à être Homme, mais par quels moyens ?


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Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irresistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

 

12 notes :

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