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Lorsque le s’ouvre sur une semaine qui commence, le est averti du crime à venir. Dans la nuit du jeudi au vendredi, Etienne va tuer Vive, sa femme. Etienne est correcteur chez un éditeur. Il aime l’usage du mot juste, approprié ; il déteste l’approximation, l’usage léger qui est fait de la langue française par nombre d’auteurs contemporains. Alors il corrige, modifie les manuscrits qui lui sont confiés. Cela pourrait sans doute passer pour du professionnalisme si seulement il n’était pas certain de la valeur de son expertise. Il s’est peu à peu enfermé dans ce rôle qui donne du sens à ce qu’il est. Vive est l’opposé ; c’est une artiste, une photographe, activité qui l’amène à rencontrer beaucoup de gens et à s’ouvrir au monde. La vie du couple semble à priori relativement quelconque. Pourtant tout va basculer un soir lorsqu’un ami remarquera la nouvelle coupe de Vive et que cette dernière refusera d’aller au traditionnel concert de classique du mardi soir.
J’ai beaucoup aimé ce où les pièces du puzzle prennent place peu à peu. La mécanique de la violence se met en place dans la tête d’un homme qui perd pied, qui voit sa femme lui échapper alors qu’il avait organisé la vie du couple autour de ses propres envies.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

L’épaisseur d’un cheveu de Claire Berest - Albin Michel. Le Réserver ?

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