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L’histoire se situe en deux temps. D’abord en 1937, quand une bande de moines, rescapés des attaques du régime soviétique sur les lieux sacrés, s’efforcent de sauvegarder les trésors de l’Église russe qu’ils dérobent. Ensuite, on saute directement à l’année 2000, quand le petit-fils du leader de ces moines entre en scène, puis jusqu’en 2002. Metin Arditi, qui normalement excelle dans les romans historiques, a manqué le coup ici, probablement dû à la partie contemporaine qui semble superficielle et simpliste. On n’entrevoit pas la profondeur dont il est capable. Alors que la première partie est pleine d’intérêt, la deuxième retombe comme un soufflé. Ni les personnages ni les événements de ce dernier ne sont très intéressants. Même l’écriture est fade. On a l’impression que cette partie a été écrite à la va-vite. Le se sent trahi. L’écrivain aurait pu mieux réussir le s’il avait étoffé les années entre 1937 et 2000. On ne voit pas beaucoup la grand-mère Irina, qui a pourtant un rôle important dans la protection des trésors. Et le moine principal Nikodime se fait expédier.
La Confrérie des moines volants est une œuvre peu satisfaisante d’un auteur pourtant talentueux. Elle aurait été une déception totale si ce n’était pour la trame historique qui se passe en 1937.

Une suggestion de lecture proposée par un  de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques de ValenceRomansAgglo.

La confrérie des moines volants de Metin Arditi  - Grasset. Le Réserver ?

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