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Un livre aussi dérangeant que les films Hannah Arendt ou Le Liseur. Toujours la même question, mais toujours d’à propos : Qu’en est-il au juste de la véritable responsabilité de chacun des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale ? Étaient-ils tous aussi coupables les uns que les autres ? Ici, l’auteur nous amène dans le milieu scientifique. Celui d’Einstein, d’Oppenheimer… de tous ceux qui ont cru, d’une manière ou d’une autre, pouvoir contrer la folie et la stupidité d’Hitler en travaillant du mieux qu’ils le pouvaient pour faire en sorte que l’Allemagne devienne un pays libre. Encore un beau cas de conscience.
Côté style, Didier van Cauwelaert réussit un tour de force quand, dans les dialogues entre les deux personnages principaux, il ne nous donne que les propos de l’un des deux sans pour autant nous priver de toute la teneur dramatique de la situation.


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Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irresistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.



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