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L’histoire commence dans une gare en hiver. Le train pour Moscou est en retard de six heures. Le narrateur fera la rencontre d’un passager qui, durant le trajet, lui révélera les péripéties de son destin tragique. À la disparition de ses parents, le personnage central de La d’une vie, Alexeï Berg, pianiste juif, sera amputé de son art par le régime stalinien. Il connaîtra le parcours imprévisible du soldat à l’identité perdue. J’ai beaucoup aimé ce émouvant, empreint de nostalgie, de mélancolie et de résignation de « l’homo sovieticus ». Makine et Tchekhov : un siècle sépare ces deux auteurs russes. Pourtant, j’y ai retrouvé les mêmes paramètres, à savoir une écriture épurée, un attrait musical certain, des questionnements sans réponse et la solitude inhérente à toute existence. J’ai relu Oncle Vania de Tchekhov. Dans La d’une vie, j’ai ressenti chez Makine, une tristesse similaire et la lourdeur des rêves non réalisés.

Une suggestion de lecture proposée par un  de Montréal membre du club des Irrésistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

La d’une vie d'Andreï Makine - Points (2001). Le Réserver ?
Oncle Vania de Tchekhov. Le Réserver ?

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