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C'est une rage manifeste que le de Paulin ne peut tout à fait contenir. Une colère noire qui se propage et raconte l'histoire récente et brutale des luttes anticapitalistes en Europe. Gênes, juillet 2001. Ville déserte. L'état de siège est proclamé. En marge du G8, un demi million de manifestants de tous bords se rassemble pour faire rempart à la mondialisation et au capitalisme sauvage. L'Italie de Berlusconi et ses relents fascistes sont sur les dents et semblent résolus à en découdre. L'ennemi est rouge et la stratégie du pouvoir sans équivoque. La tension est palpable. Et une rumeur inquiétante s'empare de la ville. Au coeur de la manifestation, Wag et , militants d'extrême gauche chevronnés venus de France prêter main forte au mouvement. Martinez et Cazalon, deux flics de la DST balancés malgré eux dans la fourmilière pour s'infiltrer dans les rangs des autonomes. Ou encore Génovéfa et Erwan, deux journalistes à la recherche de l'image qui viendra ébranler l'opinion public. Tous sont rodés aux tumultes des manifs et se croient prêts à affronter les forces en présence. Mais les chiens de garde sont lâchés et la violence qui va se déchaîner sur eux 3 jours de suite, attisée par des hommes de pouvoir irresponsables et bouffis d'orgueil, est sur le point d'emporter toutes leurs illusions. La superbe devient bientôt ville chaos et lorsque dans ce maelstrom de violence éclatent deux détonations, la nuit s'effondre sur tous les espoirs, le temps se dilate, les masques tombent et préfigure un drame irréversible.
Proprement sidérant. Putain de !

Allan - Libraire à la Librairie des Cordeliers

La nuit tombée sur nos âmes de Frédéric Paulin  - Agullo. Le Réserver ?

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