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Cette jeune domestique se lève bien avant l’aurore et quitte sans un bruit son modeste logement. Elle se hâte pour que le premier domicile dans lequel elle est attendu soit chauffé et briqué lorsque les maîtres se lèvent. Cette maison elle ne l’a jamais aimée, surtout depuis que la petite Mariette s’est tuée à cause de Monsieur.
La troisième maison dans laquelle elle continue et termine sa journée est celle des Daniel, des bourgeois. Blaise Daniel était autrefois pianiste, avant la Grande guerre qui l’a privé de ses jambes, de ses mains et d’un visage. Blaise fait partie des gueules cassées. Sa femme, Alexandrine, lui est entièrement dévouée, trop peut-être, au détriment de sa propre vie. Elle le nourrit, le nettoie. Il passe ses journées devant la fenêtre du salon réaménagé en chambre.
La petite bonne, dont on ne connaîtra jamais le prénom, ne s’occupe que de l’entretien de la maison. A Monsieur, elle a à peine à faire. Un jour, Madame lui fait une demande particulière. L’offre d’un salaire doublé la convainc, elle accepte de s’occuper seule de Monsieur durant trois jours entiers. Elle redoute qu’il lui refasse la même demande que celle faite auparavant.

J’ai été particulièrement touchée par ce à la mise en page très originale. Chacun des personnages porte sa propre culpabilité et doit essayer de vivre avec mais lorsque ces culpabilités se rencontrent, cela crée des liens d’une très grande humanité.

- bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

La petite bonne de Bérénice Pichat - Les Avrils. Le Réserver ?

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