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« Vent Printanier » est le nom de code d’une vaste opération planifieé par les Nazis. Elaborée lors de la conférence de Wannsee en janvier 1941, cette opération consiste dans la déportation des Juifs d’Europe.
Elle mène aussi à « la solution finale », soit l'extermination de tous les Juifs d'Europe.

Entre le 16 et 17 juillet 1942, le gouvernement de Vichy coopère avec les allemands à la plus grande rafle de Juifs jamais organisée en France.

Sur proposition du Président du Conseil Pierre Laval, les enfants âgés de moins de seize ans feront aussi partie du convoi des déportés. Laval savait-il que "la déportation vers l'Est" des enfants juifs signifiait leur condamnation à mort ? On ne le saura jamais.

Paris, 16 juillet 1942, 4 heures du matin, des coups frappés aux portes, des autobus qui attendent…. 12 884 Juifs sont arrêtés : 5802 femmes, 3031 hommes et 4051 enfants. Sous l’autorité de René Bousquet: la rafle est conduite par 9 000 policiers et gendarmes.
Les personnes seules et les couples sans enfants sont emmenés à Drancy. Les familles sont acheminées au Vélodrome d’hiver.

Grâce à des résistants et à la complicité de certains policiers les quelques Juifs prévenus ont pu s’échapper et se cacher avant la rafle. On estime que 3800 enfants ont pu êtres sauvés.
Le 19 juillet 1942 , après des jours sans nourritures, très peu d’eau, sans hygiène, les 12 884 Juifs sont déportés à Auschwitz. Le surlendemain, ils subissent la sélection et le gazage.
En région parisienne, dans le même temps, les arrestations de Juifs se poursuivent, avant de s'étendre le mois suivant à la zone non occupée 75 721 Juifs de France sont déportés vers les camps de la mort, entre 2 500 et 3 000 sont revenus des camps de la mort.

 
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[ajouter] - bibliothécaire à la Médiathèque de la Monnaie

« Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français. (...) La France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. »
Discours de Jacques Chirac, le 16 juillet 1995.

 

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