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Ce à quatre mains défile sous nos yeux tel un journal intime qui s'ouvre en 1956 sur l'enfance de Leïla, 8 ans, de ses cinq sœurs et deux frères. Elle vit dans un quartier habité surtout par des colons parce que son père a hérité du cinéma du quartier. On va la suivre ainsi jusqu’en juillet 2011, soit sur une cinquantaine d’années.... Durant près de cinquante-cinq ans, elle évoque son enfance, ses craintes, ses joies et ses déceptions. A travers ses confidences, s’exprime la voix d’un pays blessé par des luttes de pouvoir, l’oppression ou le racisme. Son récit évolue avec elle, s’enrichit, se nourrit de rêves et de rencontres à mesure que Leïla grandit et devient une femme.
J’ai aimé ces voix de femmes de deux générations, la voix de celle qui s’est exilée et celle qui est née en France. Récit à deux voix, celle d'une mère et de sa fille qui évoque 50 ans de souvenirs personnels entre la France et l'Algérie. Les thèmes évoqués - exil, identité, transmission, racisme...- sont forts et rendent le récit particulièrement intéressant car, tout en prenant du plaisir à notre lecture, ils nous interpellent, nous questionnent …Le livre se termine au moment de l’éclatement des printemps arabes, en 2011...

- bibliothécaire à la Médiathèque  Monnaie

Le premier qui voit la mer de Zakia et Célia Héron  - Versilio. Le Réserver ?*

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