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Ce qui n’est pas une nouveauté, est un véritable petit bijou. L ‘auteur éprouve un réel plaisir à jouer avec les mots, son style singulier est flamboyant. Il nous transmet au fil du récit sa jubilation et nous partageons l’enchaînement de ses phrases dans une explosion d’images poétiques. L’intrigue se situe à Saint Antoine l’Abbaye, un crime a eu lieu. Leblanc, un écrivain qui vit d’une petite pension d’accidenté du travail, mène l’enquête. Ce rentier original a été adopté par les villageois. « Mes errances me permettaient de causer longuement avec les isolés des champs, enlainés de gilets tricotés mains, qui furent du dimanche avant d’être à trous ». A travers ses investigations il brosse une série de portraits et décrit le village avec beaucoup de poésie : « L’abbatiale changeait de couleurs selon les saisons. Nonne glacée l’hiver, elle se transformait en courtisane flamboyante dans les soirs d’août , avant de s’effacer sous le châle discret de l’automne ». Il nous fait partager la vie quotidienne des villageois avec ses potins, ses secrets, voire ses…crimes. A la fois du terroir, policier, étude de mœurs tout cela écrit dans un style original, riche et drôle cet ouvrage est à mettre entre toutes les mains.

-  bibliothécaire médiathèque Simone de Beauvoir

Les déchirures de l’aube de Gilbert Vincent-Caboud - Etoile du Sud. Le Réserver ?*

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