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Cet essai, d’abord publié en 1929, n’est pas une nouveauté. L’auteure doit préparer une conférence sur la femme et le . À la recherche de documentation sur le sujet, (on est en octobre 1928) elle fouille les rayons d’une bibliothèque et constate que l’Angleterre compte peu de femmes écrivains. Commence une réflexion pleine d’émotion sur les obstacles que doivent franchir les femmes pour pouvoir écrire. Selon Woolf, « la liberté intellectuelle dépend des choses matérielles. La poésie dépend de la liberté intellectuelle. Et les femmes ont toujours été pauvres, et cela non seulement depuis deux cents ans, mais depuis le commencement des temps. » Ce livre est un plaidoyer en faveur de l’éducation des filles et de l’indépendance économique des femmes. Derrière la réflexion de Woolf, se profilent les préoccupations des suffragettes britanniques qui viennent d’obtenir le droit de vote au même âge que les hommes. Woolf évoque également la nécessité d’une diminution du nombre des naissances, pour que les femmes continuent à avoir des enfants « par unité et non par dizaines ».
Cet essai, qui a pris le statut d’un manifeste féministe, demeure toujours d’actualité.


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Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irresistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

12 notes :

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