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Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles, n’aurait jamais dû accepter le marché des dealers de la cité. Rien ne se déroule comme prévu et elle se retrouve au cœur d’une guerre qui la dépasse... Une guerre dont elle devra se sortir, une fois de plus, toute seule.

Que feriez-vous si un caïd de votre quartier, cité débarquait chez vous et vous faisez comprendre que vous n'avez pas tellement le choix ? Soit vous accepter de devenir sa nourrice, comprenez vous devenez une personne qui cache de la drogue chez elle, en contrepartie d'une rémunération, soit vous allez passer un sale moment et vos ennuis vont être multipliés par 1000.
Fatoumata comprends donc très vite qu'elle n'a pas d'autre choix que d'accepter. Et cet argent est plus que le bienvenu car elle se crève à faire des ménages, payés une misère, afin d'élever ses trois enfants.
Ce récit est une fiction mais on se doute que cela existe partout. Cette femme, cette mère va faire preuve d'un sacré courage pour continuer à survivre tant bien que mal.
Cette BD est une ode au courage, aux femmes qui tant bien que mal subsistent dans les cités, les quartiers. Affrontant les bandes de dealers, les commérages, les descentes de police, la peur, le travail de misère, les violences conjugales... On ressent leur détresse morale mais aussi les beaux moments d'entraide, de rigolades...
A lire absolument pour ce très beau portrait de femme.

  - Bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

A mourir entre les bras de ma nourrice de Mark Eacersall, Henri Scala et Raphaël Pavard - Glénat. Le Réserver ?

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