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Il n’est pas simple d’esquisser le portrait de . Elle est l’un des plus grands auteurs américains vivants et l’un des plus prolifiques. Depuis 1963, elle publie en moyenne un à deux livres par an. Son amour de l’écriture est né à 14 ans lorsque sa grand-mère paternelle Blanche dont elle s’inspirera pour écrire «La fille du fossoyeur » lui offrit une machine à écrire. C’est également elle qui lui fit découvrir «Alice aux pays des merveilles » qui reste à ce jour son livre préféré. Née en 1938 dans un milieu rural, enseignante de littérature à l’université de Princeton est restée mariée à l’éditeur et enseignant Raymond Smith pendant 47ans.
Cette vie simple et ordinaire contrebalance avec la richesse et la noirceur certaine de ses écrits que les critiques lui ont souvent reproché . Voici les deux meilleures réponses que l’écrivain leur a faites : « Les artistes qui travaillent sérieusement sont ceux qui poussent les gens à leur extrême. C’est la théorie classique de la tragédie : rendre les gens les plus nobles.» et «La personnalité humaine est énormément complexe. J’essaye de refléter cette complexité dans mon écriture. Je ne voudrais pas simplifier la nature humaine, mais retranscrire son immense mystère. » Pièces de théâtre, romans dont certains destinés à la jeunesse, recueils de poèmes, de nouvelles, essais, journaux : elle est à la tête d’une œuvre de plus de 70 livres dont certains titres n’ont même pas été traduits en France.
Parmi ses ouvrages les plus connus, il y a « Blonde » (biographie romancée de Marilyn Monroe) , « Confessions d’un gang de filles », « Les Chutes », « Viol, une histoire d’amour » qui d’ailleurs mettent tous en scène des héroïnes féminines. « J’aime écrire sur des femmes fortes qui arrivent à surmonter une violence intérieure ou extérieure. J’aime les happy end. Si Marilyn avait été un personnage de fiction, elle n’aurait pas commis de suicide et elle aurait fini heureuse à la dernière page. » a dit JCO un jour en interview. Qu’elle écrive sous son vrai nom ou celui de Rosamund Smith ou de Lauren Kelly, JCO propose un miroir de la société américaine voire occidentale qui ne triche et ne ment pas. Souvent sur la liste des nobélisables, il ne serait que justice que ce monstre sacré de la littérature accède enfin au prix Nobel .

Adja - bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir

 

 

11 notes :

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