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Née d’une mère amérindienne, Louise Erdrich a dit : « j’écris pour que les Indiens survivent ». La Malédiction des colombes est, je trouve, un livre d’une grande richesse. Une histoire qui peut rappeler « il était une fois dans l’Ouest », qui évoque aussi La Comédie humaine, et qui foisonne de personnages haut en couleurs, très habilement étoffés. Ce sont des Amérindiens métissés, pour la plupart, et qui ont à voir avec Louis Riel. Un mauvais règlement de compte lie tragiquement plusieurs familles, de façon complexe, et la vie de toute une réserve se dévoile avec ses histoires tantôt tragiques, tantôt plus drôles, et toujours contées dans une belle langue aux métaphores originales et poétiques, qui parlent bien de ce peuple au triste destin.
 


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Une suggestion de lecture proposée par un lecteur de Montréal membre du club des Irresistibles du Réseau des Bibliothèques Publiques de Montréal partenaire des Médiathèques du Pays de Romans.

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