Motherfucker de Sylvain Ricard & Guillaume Martinez
Mots-clés : bd
USA dans les années 70. Vermont et ses amis du mouvement des Black Panthers tentent de faire cesser la ségrégation raciale toujours d'actualité depuis la fin de la guerre de Sécession. Entre la haine des Blancs et l'incompréhension de certains de leurs proches, leur quotidien est rempli de violences, d'injures et de peurs...
Ce qui m' a tout d'abord marquée dans cette BD, c'est qu'à un moment, Vermont dit à son seul ami blanc qui ne comprend pas ses motivations : "Tu ne peux pas comprendre... je ne dis pas ça pour te faire de la peine mais tu ne pourras jamais saisir nos motivations profondes". Et cette phrase m'a touchée parce que c'est vrai : quand on est blanc on ne peut pas comprendre ce que c'est que d'être jugé, toisé, arrêté, suspecté... tout simplement à cause de sa couleur de peau. On peut intellectuellement l'envisager mais émotionnellement c'est impossible. La force de ce récit est sa dimension profondément humaine. Ça parle d'une période pas si éloignée que ça finalement. Et ce serait se leurrer que de croire que tout est résolu. J'ai aussi beaucoup aimé qu'on parle des Black Panthers d'un point de vue positif. Ils étaient communistes et noirs... En pleine guerre froide et guerre du Vietam, les USA et l'URSS étaient les plus grands ennemis et les sympathisants communistes considérés comme des traites à la patrie... Alors les Blancs se sont acharnés à leur pourrir la vie alors qu'ils ne faisaient que revendiquer le droit d'être traités comme des citoyens à part entière. A un moment, il y a une histoire dans une école primaire qui m'a fait plus que froid dans le dos. J'ai beaucoup aimé que les auteurs choisissent de faire cette BD en noir et blanc. Symbolique et ça donne une dimension supplémentaire à l'histoire. Une BD très forte.RELU
Maryjo - bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir
Motherfucker de Sylvain Ricard & Guillaume Martinez - Futuropolis. Le Réserver ?
Lire la critique d'Adja, lectrice ici.
D'autres conseils de lectures sur notre portail
Ce qui m' a tout d'abord marquée dans cette BD, c'est qu'à un moment, Vermont dit à son seul ami blanc qui ne comprend pas ses motivations : "Tu ne peux pas comprendre... je ne dis pas ça pour te faire de la peine mais tu ne pourras jamais saisir nos motivations profondes". Et cette phrase m'a touchée parce que c'est vrai : quand on est blanc on ne peut pas comprendre ce que c'est que d'être jugé, toisé, arrêté, suspecté... tout simplement à cause de sa couleur de peau. On peut intellectuellement l'envisager mais émotionnellement c'est impossible. La force de ce récit est sa dimension profondément humaine. Ça parle d'une période pas si éloignée que ça finalement. Et ce serait se leurrer que de croire que tout est résolu. J'ai aussi beaucoup aimé qu'on parle des Black Panthers d'un point de vue positif. Ils étaient communistes et noirs... En pleine guerre froide et guerre du Vietam, les USA et l'URSS étaient les plus grands ennemis et les sympathisants communistes considérés comme des traites à la patrie... Alors les Blancs se sont acharnés à leur pourrir la vie alors qu'ils ne faisaient que revendiquer le droit d'être traités comme des citoyens à part entière. A un moment, il y a une histoire dans une école primaire qui m'a fait plus que froid dans le dos. J'ai beaucoup aimé que les auteurs choisissent de faire cette BD en noir et blanc. Symbolique et ça donne une dimension supplémentaire à l'histoire. Une BD très forte.RELU
Maryjo - bibliothécaire à la Médiathèque Simone de Beauvoir
Motherfucker de Sylvain Ricard & Guillaume Martinez - Futuropolis. Le Réserver ?
Lire la critique d'Adja, lectrice ici.
D'autres conseils de lectures sur notre portail
11 notes :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
- Anonyme :
Articles portant sur des thèmes similaires :
Les personnes qui aiment cet article aiment aussi :
Bed of stone d'Asa
Taming The Dragon de Mehliana
Rivière Noire de Rivière Noire
A bunch of meninos de Dead Combo
Goodbye Bukowski de Flavio Montelli
Happy mistake de Raphael Gualazzi
Imprimer | Commenter | Articlé publié par Médiathèque Monnaie le 28 Oct. 14 |